L'écrivain

HENRI-PAUL CARO

 

Né à Oran (Algérie), Henri-Paul Caro a quitté le pays, comme bien d'autres, en 1962. Il habite en Charente depuis 1974 sans de réelles interruptions autres que celles nécessitées par son déroulement de carrière.

Son goût pour la langue espagnole a été couronné par l'obtention du diplôme décerné par l'Université de Salamanque. Il a fait carrière au Ministère des Finances qu'il a quitté comme conservateur des hypothèques à Angoulême.

En retraite depuis 2007 il a opté pour une nouvelle vie basée sur deux pôles : le bénévolat et les activités culturelles. Ce talentueux écrivain partage, depuis, sa résidence entre Royan et Angoulême.

Il vient de recevoir un premier prix national de la nouvelle.

Contact direct avec l'écrivain :

henripaul.caro@orange.fr

"L'écriture, plaisir recherché mais que le manque de temps et de disponibilité m'interdisaient jusque là, s'offre maintenant à moi. J'ai écrit et publié à ce jour trois romans et deux recueils de nouvelles. Les deux premiers ouvrages, intrinsèquement différents, ont néanmoins un point commun : l'Histoire, le désir de faire naviguer les personnages par "gros temps historique”. Le premier recueil de nouvelles, "Curieuses Rencontres", est cousu d’un fil rouge : des rencontres. Elles peuvent être agréables, bizarres, curieuses, étranges, fantastiques ... mortelles. Un second recueil vient d'être publié: "Des vies et des mots."

HENRI PAUL CARO

 

LE MASQUE DE PLUME

Le Masque de Plumes

« Le Masque de Plumes »? C'est l'Histoire qui surgit dans la vie quotidienne de Lucien et Maud, deux retraités, un couple usé par ses intermittences que l'homosexualité de l’un contrarie, mais que les coups de corne de l'Histoire vont vivifier. En route pour l'Espagne deux siècles plus tôt, le passage de Napoléon Premier dans leur ville va produire des ricochets insoupçonnables dans leur existence.

Des sociétés obscures et anciennes que l'on croyait enfouies à tout jamais, ou plus contemporaines, vont manœuvrer à des fins aussi mystérieuses qu'inquiétantes.

Pourquoi et au bénéfice de qui ? La vérité historique comme instrument de déstabilisation avec un objectif aussi peu évident que saisissable. Qui manipule qui, et dans quel but ?

Curieuses rencontres

Des rencontres curieuses ? Oui, toujours fortuites. Amicales au début, devenant émouvantes, amoureuses, passionnées. Appelées à perdurer ? Peut être. Chaque fois explicatives d'un parcours ou prétextes à un changement majeur dans l'existence. Teintées d'humour ? Le plus souvent dans un contexte sympathique et agréable, pouvant tout de même devenir inquiétant, dangereux, fantastique, effrayant, vengeur... assassin.

Dans ce recueil de nouvelles, l'auteur explore la large palette des sentiments humains. Il ausculte dix-huit scènes de vie exaltées par les circonstances de celles qui ont fait dire à Stendhal :« Il est deux choses que l'homme ne peut supporter, le bonheur et le calme »

Curieuses rencontres

Les enfants de Maginot

Les enfants de Maginot

La guerre... La guerre d'Algérie... Mais peut être une autre...Toutes les autres. Que peut-il advenir lorsqu'un être, que rien ne prédisposait à un destin particulier, décide d'entreprendre le voyage du souvenir au pays natal de son père, conduit à l'exil par une guerre ravageuse ? Est-il en droit d'espérer un retour sans clameurs dans ce passé tumultueux ? L'illusion de retrouvailles paisibles et innocentes est-elle fondée ?

Par le jeu de circonstances aussi étranges qu'imprévisibles, de graves accusations seront portées sur l'attitude de son père pendant cette guerre. A partir d'évènements réels, ce roman évoque les conséquences, même les plus imprévisibles de ce conflit.

Des vies et des mots

« On passe les trois-quarts de sa vie à vouloir sans faire et le dernier quart à faire sans vouloir. »

Ce recueil illustre, à sa manière, la maxime de Diderot. Des trajectoires, des rencontres, des passés qui surgissent et des réveils douloureux. Qui est qui ? Qu'est-ce qui l'emporte de la réalité ou de l'apparence ? Des chemins défrichés par la force de l'amitié, des existences accomplies ou fantasmées, mues par l'inexplicable ou halées par la passion. Et puis ces réussites naviguant entre être et avoir, puissance et déchéance. Alors, vouloir sans faire ou faire sans vouloir ?

La réponse est très probablement dans la formule d'Oscar Wilde : « Vivre est la chose la plus rare qui soit. Bien des gens se contentent d'exister. »

Des vies et des mots

La dame qui marchait sur l'eau

La dame qui marchait sur l'eau

Carmen était la riche héritière au statut aristocratique, à qui tout semblait sourire et devant qui tous pliaient. Carmen la raffinée qui dispensait des leçons de savoir-vivre à toutes celles que son aura et son mystère fascinaient dans une Espagne qui se croyait toujours au Siècle d'Or. Carmen était la voyageuse compulsive, de Malaga à Buenos Aires, Mendoza, Rosario ou Tucuman, Tétouan, Melilla, voyages réels qu’un attachement hors du commun à son Andalousie natale rendait virtuels.

Carmen la femme qui voulait arrêter le temps pour se défendre d'un destin qui s'acharne toujours sur ceux qu'il méprise.